Pourquoi aimez-vous le basket ?

Passionné de rugby à la base (d'où mon pseudo), je suis venu au basket quand j'ai dû arrêter de jouer au début des 00's. L'altruisme, le respect du plan de jeu, le sacrifice de soi pour le bien du collectif, je l'ai retrouvé dans ce sport.

J'ai découvert l'histoire de la NBA à coups de documentaires au fur et à mesure que je suivais les exploits de Kobe, d'Iverson , le jeu léché des Kings époque C-Webb et la folie de Gino.

Ce que j'aime le plus dans le basket, ce sont les shoots qui finissent en switch. C'est un art. Le ballon est rond et lorsqu'il tire c'est très beau.
J'aime ce sport car il est très aérien. Ca saute de partout. Ca court.
Ce n'est pas ennuyant. C'est moin longs qu'un match de football.
C'est très atlétiques. Chaque joueur défend et attaque. Il ya forcément un vainqueur.
Les gestes sont jolis : dunk, alley hoop, shoot à trois points...

J'aime regarder du sport pour les émotions que ça me procure.
Je préfère que ce soit du basket parce que, y ayant joué, j'ai une meilleure compréhension de ce que je regarde.

Après si la question est plus générale, j'aime le basket parce que j'y jouais plus jeune, qui plus est avec mon meilleur ami, et que j'y prenais du plaisir. Mais contrairement à toi j'ai pas d'argumentaire théorisé. Je pense que j'aurais tout autant aimé un autre sport si, comme Obélix, j'étais tombé dedans étant petit

Pourquoi on préfère le basket aux autres sports ? Et bien parce que c'est un sport accessible au plus grand nombre tout simplement, des terrains de basket on en trouve partout dans le monde contrairement à des terrains de tennis ou des patinoires.
Après entre le foot et le basket on peut débattre, il n'y a pas de meilleur sport, juste des gouts et des couleurs. Si on est doué avec ses pieds et qu'on a un esprit d'équipe on va se diriger vers le foot, si on est amateur d'action spectaculaire et d'individualisme on préfèrera le basket.
Personnellement si j'étais né dans une famille aisée je n'aurais probablement pas fait de basket.

Au début c'était le côté spectaculaire avec les dunks de O'Neal, kobe, tmac et vinsanity. Ce mélange de puissance et de grâce aérienne. Avec la voix de George pour nous bercer. Ensuite le côté tactique, et l'adresse, le jeu de passe à l'européenne. Apprendre à décrypter les systèmes offensifs et defensifs. L'intensité des compètes internationales, et les France Espagne. L équipe de bein sport, avec qui on fait partie de la Famille depuis 12 ans, en se marrant et savourant.

J'ai rencontré le basket en arrivant à Limoges à la fin des années 80, la plus glorieuse époque du CSP donc c'était un des sujets phare dans la cour de récré : Dacoury, Ostrowski, Brooks et le GOAT Apollo Faye (à Montpellier à l'époque mais légendaire). En 91, Le CSP jouait les Lakers à l'open Mc Donald's, en 93 on remportait la Ligue des Champions, on était au top de la hype, c'est donc tout naturellement que je me suis mis au handball.
Pas de pratique en club donc, par contre des après-midi entières sur le playground avec Mondial Basket, Maxi Basket et 5 Majeur comme source d'info et de fantasmes (j'ai vu très peu de matchs entiers pendant ma jeunesse quand j'y repense).
Je crois que je suis juste tombé dedans quand j'étais petit et surtout par la narration : les discussions de cour de récré, les articles de magazines, les documentaires, etc.

Aimant le théâtre et le spectacle vivant, je retrouve la joie du mouvement, la chorégraphie du système !

J’aime l’expression individuel à travers un travail collectif sans lequel il n’existe pas ou peu … sauf si tu t’appelles MJ !

L’élégance de certains mecs et les scénarios qui peuvent te faire passé de rien à tout puis de tout au néant !

Aujourd'hui, si j'aime autant le basket, c'est pour les émotions que j'ai eu, ai et aurai encore grace à ce sport. Que ce soit sur le terrain (victoire, défaite, montées, descentes, titres) ou dans les gradins, ou devant la télé. La plupart de mes amis sont des coéquipiers ou anciens coéquipiers.
J'aime la diversité du basketball. Dribble, passe, lay up, dunk, mid range, 3 pts etc (mes préférences : passes et 3 pts). C'est dynamique, intense, physique. Mais ce que j'aime le plus dans le jeu, c'est le collectif, les mises en place tactiques offensives et défensives.
Je me demande souvent si un autre sport est autant complet que le basketball!

En plus des raisons que tu as citées — que je classerais comme purement « spectateur », et je ne dis pas ça de manière péjorative (j’en suis un aussi) — j’ajouterais, à titre personnel, que je suis arrivé à ce statut de spectateur de façon logique, en venant de la pratique. Et certains points reviennent dans les deux cas !

Quand tu joues, il y a l’adrénaline, l’incertitude, la rigueur, le feu qui brûle, que tu gagnes ou que tu perdes. Il y a cette transmutation au sein de l’équipe, le lien qui se crée avec de nouveaux coéquipiers, le partage essentiel des différentes visions de ce sport, qui enrichissent la tienne — et que tu peux ensuite appliquer en tant que spectateur.

J’aime regarder tous les types de basket, que ce soit de la NBA ou du championnat départemental. Même si parfois le niveau est complètement claqué au sol, et qu’en départemental on retrouve plutôt Michel Jourdan, star de son village, il y a toujours du bon à prendre.

Ça reste élégant, tous niveaux confondus : une mécanique de shoot, qu’elle soit en NBA ou ailleurs, doit être propre pour être efficace ; les drives avec protection du corps, les systèmes offensifs ou défensifs bien pensés…

C’est, en termes de sport pur, quelque chose qui m’anime profondément, que j’adore analyser. Et à côté de ça, il y a tout l’aspect hors terrain — comme tu l’as dit, les stats, qui donnent à ce sport une dimension de « série » sans fin. La NBA l’a bien compris avec sa manière de créer des « narratives » : des records, des histoires humaines, des challenges, de la médiatisation, des légendes… Tout ça fait vivre ce sport de manière incroyable.

Et puis il y a, à mes yeux, l’aura de la NBA. Aujourd’hui elle est facilement accessible, mais dans mes jeunes années, c’était une autre histoire. Je me souviens encore de Canal+ diffusant les matchs, et de nous tous réunis chez le seul pote qui avait le décodeur, pour regarder les matchs en pleine nuit — un petit événement qui marque et grave encore plus profondément la passion. (Attention au changement d’heure, sinon le match du premier samedi du mois laisse parfois place à… un autre genre de match !)

Aujourd’hui, tous les points que tu as cités, plus l’amour du jeu, et la couverture passionnée de quelques médias français, contribuent à rendre glamour un sport qui, dans certaines régions (comme la mienne), peine encore à exister !