Dans leur demie de final four victorieuse 78-68 face à la meilleure équipe d'Europe (qu'on a pas reconnue), l'Olympiakos, les monégasques ont profité d'un Alpha Diallo en mode superstar.
C'est vrai, excepté un Evan Fournier (31 points sur les 68 de son équipe !) qui a été obligé de se démultiplier offensivement ce qu'il a payé en fin de match avec des pertes de balle coûteuse, les joueurs de l'Olympiakos étaient aux abonnés absents. Vezenkov qui a rarement eu de bonnes positions et n'a pas mis un shoot de loin et Nigel Williams, maladroit et sans créativité, en sont les meilleurs exemples.
C'est vrai, Mike James a fait un match de patron. Absolument exceptionnel de justesse et d'activité défensive comme on l'a rarement vu.
C'est vrai, Mam Jaiteh et Blossomgame ont mangé la raquette grecque comme si c'était une bonne feta.
Pourtant le joueur le joueur qui sortait du lot était bien Alpha Diallo. Le new yorkais de naissance était partout. En attaque. Tomar, rebond off, passe dé. En défense. Sur l'homme, en aide, à l'interception. Il finit la partie avec 22 points (à 10/15), 6 rebonds, 3 passes et une interception.
La Roca Team aura besoin de faire le même match collectivement en finale et probablement d'avoir un facteur X comme l'a été Diallo hier pour venir à bout du Fener de Cedi Osman. Rendez-vous dimanche à 19h00 pour savoir si Monaco succédera au CSP Limoges de 1993 et ainsi devenir le premier club du championnat de France à remporter la compétition depuis sa version Euroleague il y a 25 ans.